Lecture performée

D’Amour et d’eau fraîche

Compagnie À Corps Rompus

Tarifs : 7€ (plein), 5€ (réduit), 2,5€ (SORTIR!) 

SAMEDI
13
MAI

à 21h
salle de spectacle MJC

—
Durée : 55 min
À partir de 14 ans 

D’Amour et d’eau fraîche c’est la brûlure de l’amour incandescent, le terrible enfer des ruptures mais c’est aussi le lieu du questionnement de notre désir pour l’autre et de notre incomplétude.

L’objet de cette proposition est de traverser des textes contemporains qui ne relèvent pas du théâtre afin d’y explorer leur contenu poétique, rythmique et musical afin d’en créer une version scénique : comme on peut faire feu de tout bois, faisons théâtre de tout texte.

Compagnie À Corps Rompus 
Auteur / textes : Marylin Monroe, Richard Mèmeteau, Ocean Vuong, Judith Duportail, Virginia Woolf, Roland Barthes, Élodie Petit, Florian Vörös 
Mise en scène : Mikaël Bernard 
Distribution : Chloé Maniscalco (jeu) et Marie-Laure Picard (musique) / Stéphane Pisani (Collaboration artistique) 

Biographie

Mikaël Bernard se forme à la mise en scène grâce aux artistes qu’il assiste : David Bobée, Éric Lacascade ou encore Thomas Jolly.
Depuis 2015, Mikaël commence à monter ses propres spectacles autour des écritures contemporaines, afin de  participer au renouvellement  des imaginaires. 

Mikaël a mené différents projets d’éducation artistique et culturelle sur des formats longs ou sur des formats d’expérimentation et de découverte (de quelques heures à quelques jours) avec des publics divers allant de la maternelle aux séniors, ou des publics éloignés des pratiques culturelles.
Mikaël continue en parallèle d’accompagner les projets d’autres artistes en tant que collaborateur auprès de Philippe Marteau ou Flora Diguet et comme créateur lumières avec Falko Lequier.

La compagnie À Corps Rompus est créée en 2015 avec le projet de défendre la parole d’auteur.trice.s vivant.e.s. Pour cela, la compagnie développe des actions de transmission des écritures contemporaines auprès de l’ensemble des publics sous différents formats et différentes temporalités de quelques heures à plusieurs mois.

Du côté de la création, les spectacles créés le sont principalement à partir de textes inouïs – encore jamais entendus sur scène afin de participer au renouvellement des langues et des imaginaires sur les plateaux.

Depuis sa dernière création, la compagnie initie à présent également des commandes d’écriture. Après la création de plusieurs textes d’auteurs, la compagnie s’attache à mettre en scène et en avant les récits d’autrices pour rééquilibrer la balance et que le renouvellement des imaginaires ne soient pas uniquement d’un point de vue masculin.

Lectures performées croisées

Rim Battal et Laura Lutard

Tarifs : 7€ (plein), 5€ (réduit), 2,5€ (SORTIR!) 

SAMEDI
13
MAI

à 19h30
salle de spectacle MJC

—
Durée : 1h
Tout public 

Pommes girls, Pâte blanche, Baraka, Au bord du bord… entre textes publiés et inédits Rim Battal et Laura Lutard entrecroisent leurs paroles. Des alcôves du Bordel de la poésie aux terres à défricher, elles (s’)exposent visions, désirs et luttes, au feu de la langue en mouvement. 

Rim Battal
Laura Lutard (Cie YAKSHI)
Textes : Pommes girl de Rim Battal, Kulte éditions.
Au bord du bord de Laura Lutard, éditions Bruno Doucey 

Biographies

Rim Battal
Citée par les Inrocks comme l’une des Dix poètes nouvelle génération à suivre sur les réseaux sociaux, Rim Battal s’est « imposée comme l’une des voix les plus fortes de la jeune poésie francophone » (Vogue). Après des études de journalisme à l’ISIC de Rabat et à l’ESJ de Paris, elle se consacre désormais à l’écriture et mêle poésie, écriture et arts visuels dans ses performances. En 2022 paraît sa première anthologie personnelle en poche au Castor Astral : Mine de rien offre « un regard contemporain et affranchi » (Ouest-France), dans lequel la poétesse s’intéresse aux corps, aux sexualités, à la maternité, aux rapports de pouvoir dans l’amour filial et plus largement à l’état actuel du monde. Son dernier ouvrage, Pommes girl, vient de paraître en version bilingue chez Kulte éditions. 

Laura Lutard
Laura Lutard est comédienne, metteuse en scène et poétesse.
Formée au jeu classique comme à la performance, elle travaille depuis une quinzaine d’années en France et en Europe. Elle assure la direction de YAKSHI Compagnie et codirige Le Bordel de la Poésie.
Son premier recueil Au bord du bord est publié aux éditions Bruno Doucey et rencontre un beau succès public comme critique (LIBÉRATION,OUEST FRANCE,PSYCHOLOGIES,…). Elle l’adapte pour la scène en performance de poésie électro: De tous les seuils je ferai ma demeure jouée au théâtre des Déchargeurs.
Parallèlement, elle mène des ateliers d’écriture et de lectures poétiques auprès de publics multiples, passionnée par la transmission et animée par le désir de propager des espaces de création autonomes, ouverts et inclusifs.

Lecture performée

Shibboleth

Guido Hübner

Tarifs : 7€ (plein), 5€ (réduit), 2,5€ (SORTIR!) 

VENDREDI
12
MAI

à 19h et 19h45
salle arts plastiques MJC

—
Durée : 30 min
Tout public 

Shibboleth est un mot particulier ou une façon de prononcer un mot propre à une nation, une confrérie ou à un cercle particulier. Autrement dit, il représente un signe de reconnaissance verbal. 

Il y a un lien à creuser entre certaines valeurs (morales, richesse, érudition, croyances) centrales autour de quelle une société s’organise et comme elle les distribuait entre ces membres, l’identité qu’elle se procure ainsi et ça façon d’appréhender l’ensemble de ce que constitue l’environnement qui le nourrit au sens le plus large.

Pour le dire plus brièvement : « Nous avons tous la portion d’esprit nécessaire pour examiner les choses qu’on veut nous obliger de croire. » (Émilie du Châtelet, 1779) 

Guido Hübner
avec la participation de Sacha Dano Hübner, Fabrice De Saint Riquet 

Biographie

Guido Hübner est un artiste allemand qui appartient au groupe de recherche pluridisciplinaire « Das Synthetische Mischgewebe ».

Ses créations visuelles et sonores s’expriment au travers une curiosité autant qu’une critique des technologies qu’il utilise à la manière de l’Art Brut dans l’objectif de tisser des liens entre des éléments appartenant à différents domaines pour en donner une interprétation nouvelle.

Dans ses performances, des objets simples ayant une fonction autant pratique que symbolique sont bricolés de manière empirique, transformés, manipulés, amplifiés pour devenir des instruments originaux. La technologie n’est pas une fin en soi met est mise au service de la narration pour permettre une triangulation avec l’artiste et le public et ainsi remplir une fonction communicative.