Atelier Déclic présente
Les Journées de l’Image #1
les 13 et 14 janvier 2018 au Grand Cordel MJC
Les journées de l’image impulsées par Atelier Déclic en partenariat avec la MJC Grand Cordel, ce sont deux journées d’ateliers, de projections, d’expositions, d’expériences et de débats autour de l’image. C’est la présence d’artistes invités à accompagner leurs travaux, des ateliers photos ouverts et gratuits pour tous, mais aussi le plaisir de partager des temps gourmands avec des produits biologiques venus de producteurs locaux. Les journées de l’image, c’est le désir de montrer et provoquer des temps de jeux, de découvertes pour tous les publics, à tout âge, en famille ou avec des amis. Des temps chaleureux et conviviaux autour de l’image sous toutes ses formes ou presque – cinéma, photographie,dessin…
Programme
+ Tout le week-end, seront proposés
Des ateliers pour découvrir l’histoire de l’image animé aux travers d’anciens procédés. Des projections super 8 de dessins animés et de films burlesques. Des jeux proposés par l’association Borderline Des ateliers de photographie argentique Des ateliers de portrait numérique
Expositions permanentes
BESTIAIRES
Par Romain Gaulier
Ce travail photographique s’inscrit dans une demarche minimaliste. Les éléments sont graphiques, souvent en noir et blanc même si les photographies sont en couleurs. Les paysages sont des gros plans de ce que je vois où je me trouve, composés de lignes, de formes simples et épurées pour créer un univers rempli d’interrogation.
BESTIAIRE :
En littérature, un bestiaire désigne un manuscrit du Moyen Âge regroupant des fables et des moralités sur les «bêtes», animaux réels ou imaginaires. Par extension, on appelle bestiaire une œuvre consacrée aux bêtes. Par métonymie, le bestiaire d›un auteur ou d›un ensemble d›œuvres désigne les animaux mentionnés par l›auteur ou dans ces œuvres
VIE MODESTE, VIE ÉPATANTES
Série photographique et sonore à regarder à la lampe torche.
Les photographies présentées sont tirées du placard d’homme et de femmes qui travaillent la terre dans leurs quotidiens.
Portrait sonore écrit par Agnès Gervaisot et Johan Michel.
« Aller chez lui, chez elle, chez eux, être invité. Écouter leurs paroles, glaner leurs photos. Jours après jours y revenir, simplement se promener, jardiner, apprendre des gestes agricoles en convoquant des ancêtres intarissables, joyeux ou râleurs. Goûter goulument du vin de table puis lentement fabriquer un portrait d’elle, de lui, d’eux — c’est à dire recueillir, le plus possible bannir ma propre imagination. Que mes mots ne côtoient que leurs courages farouches, leurs rires épais, que l’écriture toute entière soit tissée du remarquable et du quotidien de la vie d’hommes et de femmes emprunts d’étonnements et de savoir-faire. Il s’agit d’aller en leur compagnie, de s’ouvrir aux lieux et à ce qui s’y trame. » Johan Michel
TÊTES D’AFFICHE
Série photographique réalisée par Coralie Salaün à la maison d’arrêt de Niort en 2015, avec la Ligue de l’enseignement 35
« Tous les artifices de la mise en scène permettent de contourner la loi interdisant de reconnaitre les visages de ces hommes.
La mise en scène sert à la fois à masquer et à révéler, à mettre en beauté, à sublimer. A retrouver l’humanité aussi. » Coralie Salaün
DESSINS DE JACQUES DURAND ET DE ANTOINE CHANTELOUP
Les dessins de Jacques Durand montrent des foules entières, des farandoles, hommes et animaux s’y font la cour, se reniflent, montent au ciel ou en reviennent par bateau. L’imagination déborde en une myriade de petits traits ironiques et dansants, sans filets, pour le plaisir. Son petit fils n’a jamais montré ses dessins, l’occasion fait le larron. Plus naïfs et colorés, ils voisinent ceux de son aïeux et sourient aux loubki et autres miniatures.
MÉCANIQUE PANORAMA PAR L’INSTANT MOBILE
«Quelles histoires nous racontent la surface de nos villes ? Mécanique Panorama est un dispositif qui se propose de répondre à cette question par une invitation au voyage immobile, portant notre regard sur un lieu qui nous façonne, en même temps que nous le façonnons. Ce regard que les individus portent sur la ville, cette différence d’échelle et de temps est capturé à travers le paysage d’habitants durant vingt-quatre heures.
Ces images sont ensuite placées dans une machine, le « Chronotrope », (du grec ancien Chronos, le temps et Tropos, le changement) qui permet au spectateur de venir interagir avec les paysages projetés. Son système de roue est à la base de l’interactivité entre le spectateur et la vidéo qui résulte des images capturés chez l’habitant. En agissant sur la machine, chacun peut venir agir sur le temps et modifier l’espace aux yeux de tous voyageant du jour à la nuit, de la nuit au jour.» Arnaud Chevalier
L’IMAGE DU SOUVENIR
L’image du souvenir est une série photographique de Dimitri Roumagne et des textes de Sylviane Burckenstock. Fabriquer en collaboration avec les personnes bénéficiaires de l’accueil de jour Kérély à Rennes.
Il s’agit ici de photographier, de faire appel aux souvenirs, de prendre le temps nécessaire, dans l’attente de voir surgir des histoires que l’on croyait ensevelies. Peu à peu les gestes se déplient, les postures nous rappellent à un instant passé qui revigore le présent. Ces photographies se présentent comme des apparitions qui portent en elles la présence d’identités fortes.
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