SAUVAGE
Un projet d’atelier » inter Quartiers » menées par l’artiste Johanna Rocard autour de l’exposition Nos années Sauvages dans le cadre des TALENTS Z’ANONYMES 2015 en partenariat avec l’Association Rennaise des Centres Sociaux et le Grand Cordel MJC.
Le projet TZA des centres sociaux de l’ARCS existe depuis 28 ans et repose sur la valorisation du savoir-faire des habitants dans le domaine de leurs pratiques artistiques ou artisanales sous la forme d’expositions de leurs réalisations dans les Centres Sociaux.
Le Talents Z’anonymes inter quartier propose aux habitants de la ville une découverte avec un équipement culturel, une rencontre avec un artiste et un engagement dans un pratique artistique.
SAUVAGE ….
Un projet artistique collaboratif dans le cadre des TZA 2014 SAUVAGE est un projet collaboratif initié par l’artiste rennaise Johanna Rocard, en regard de l’exposition Nos Années Sauvages à la MJC du Grand Cordel et dans le cadre de la manifestation TatentsZ’Anonymes 2015. Portée par le travail mené par Thomas Cartron et Sylvain Wavrant au sein de Nos Années Sauvages, Johanna Rocard s’est emparée des notions et sujets activés dans l’exposition. Animalité, Hybridité, altérité, sauvagerie deviennent autant de lieux communs aux deux projets. Au travers de la figure du masque, le projet SAUVAGE offre un autre regard sur la question complexe du sauvage et invite les participantes à s’immerger dans des propositions artistiques singulières.
Le masque, univers miniature où se joue le rapport de l’homme au monde et à l’autre, est un objet universel. Miroir de la société qui le génère, il est aussi l’étonnant fil conducteur qui relie les peuples, les histoires et les époques. Du mythe à la fête, du rite au théâtre, du réel à l’imaginaire, les formes et les symboles se transforment et circulent. Ainsi le masque est à la fois l’homme et autre chose que l’homme, médiateur d’un espace entre-deux, entre individuel et collectif, entre sociétés et sacré, entre l’homme et l’animal. Il est l’outil de gestion du chaos et d’un ordre surnaturel. Aller à la rencontre du masque dans une expérience artistique, c’est aller à la rencontre de l’autre et de soi-même. Où est le sauvage ? Qui est réellement le sauvage ? Si, à l’instar de Picasso, les artistes occidentaux du début du siècle ont vu dans le masque africain le moyen formel de représenter la sauvagerie et la barbarie; doucement le masque, plus qu’une curiosité ethnographique, va être l’occasion de reposer la question du sauvage dans l’art. Forme chargée d’histoire, le masque devient lieu de mémoire individuelle et collective, espace de conte et de survivance, fantastique théâtre de l’imagination humaine.
Inscrire le projet SAUVAGE au coeur de la manifestation des TZA 2015, c’est faire de cette notion et de l’hybride l’occasion, en ces temps mouvementés, de réfléchir collectivement au vivre ensemble, à l’acceptation de l’autre et de soi dans toute sa complexité et sa richesse.
En collaboration avec :
Beatrice du centre social de Cleunay
Brigitte du centre social des Champs Manceaux
Colette du centre social des Champs Manceaux
Dania du centre social de Maurepas
Elodie de la MJC du Grand Cordel
Fanny du centre social des Champs Manceaux
Marie-Paule du centre social Ty Blosne
Michelle du centre social des Champs Manceaux
Pascale du centre social de Maurepas
Yvelise du centre social de Cleunay
Yuvly du centre social Carrefour 18
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